Khamoon

In my Wonderland

Dimanche 4 septembre 2011 à 22:19

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Attention: Allusion au yaoi càd, relation homosexuelles entre deux hommes.

 J’étais la, dans cette cage dorée qui me servait d’observatoire. Même le diable ne pourrait avoir de meilleurs sièges que le mien et pourtant je ne voudrais pas faire partie de ce spectacle. Pourquoi alors je reste les yeux rivés par une fascination obsessionnelle sur le corps devant moi.

Je frissonne au contact de la lame sur la peau de l’autre, lame fine et tranchante découpant très bien et laissant couler des sillons derrière elles, la peau qui tendrement se fait cartésienne. Mes hurlements sont ceux de l’autre, je jouis peut-être, à moins que ce ne soit lui qui me transmet cela. Car ces cris ressemblent à des encore, à des j’en veux plus, allez viens, donnes-en pour son argent.

On prend soin de bien laver les plaies pour que je voie les cartes que cela fait. Ensuite le bourreau me montre une partie de la cuisse, il découpe un carré et frotte la lame entre l’épiderme et le muscle, pour que le muscle rougi soit bien visible. Pour que je puisse compter chaque filament. On m’offre d’en manger et devant mon mutisme, c’est à l’autre qu’on force à faire avaler. On pratique ces coupures partout sur le corps, en appuyant bien à chaque halètement du pauvre et prenant bien soin de ne pas y aller d’un coup pour que l’autre s’évanouisse.

Ce processus dura plus de 4 heures. Un scalpel a la minutie morbide. Le bourreau avait envie d’un accouplement bestial et me montra comment c’était le vrai amour, la vraie jouissance. Saupoudrant de sel les muscles vifs, faisant couler des chandelles blanches se teintant et empala ostensiblement le corps mou de notre victime à moitié pendue, de son érection. J’étais dégoûtée, mais envieuse des plaisirs que goûtait le bourreau.

Puis satisfait, il décida de jouer avec le corps, ce fut la hache qui trancha l’objet de désir qu’il enfonça dans le rectum rouge de l’homme. Je voulais jouer moi aussi ! Mais, une ombre en moi me dictait la bienséance, m’empêchait de me laisser aller à ces démences. Notre homme était un homme-tronc maintenant et le bourreau fatigué de sa survie, décida d’en finir et on le laissa crever lentement enterré dans de la terre pour que tranquillement il s’asphyxie.

Le bourreau me prit dans ses bras et me sortit de ma cage dorée…Vas-y petite sirène, la viande est pourrie à souhait. La prochaine fois, je t’en laisserai plus.



Khamoon
Tailles moi les hanches à la hache

Wonderland

Bandersnatch

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